Espace Branle, Fantasmes et Sexe Gay des Copains
Mehdi (26)
Je remercie tous ceux qui ont laissé des messages la semaine dernière. Cela me permet mieux de voir dans quel sens poursuivre l'histoire. Je me réjouis de voir que vous n'attendez pas seulement du sexe. Il est vrai qu'être gay ou bi ne se résume pas aux performances sexuelles. Les sentiments que nous ressentons, nos espoirs et nos désillusions, les relations qui se nouent ou se dénouent, les échecs et les réussites, tout cela, c'est notre lot à tous.
Joyeuses Pâques à tous.
Jean.
Mehdi s’endort rapidement, ronflant bruyamment sous l’effet de l’alcool dont il est imbibé. Il me cause beaucoup de
soucis. Je le vois s’enfoncer dans ses problèmes sans savoir comment l’aider, comment lui donner les repères qu’il n’a jamais eus, l’équilibre et la confiance qui lui permettrait d’être un bon
père. Il veut se battre pour éviter à sa fille de vivre ce qu’il a connu dans son enfance mais tout ce qu’il fait le conduit à lui préparer un enfer. Tout allait si bien avant la naissance de
l’enfant. Il avait trouvé la sérénité en donnant un sens à sa vie. Il savait ce qu’il voulait et comment arriver à ses fins. La reconnaissance de sa paternité a tout fait basculer et j’assiste
impuissant à sa descente aux enfers. Si je savais ce qui a provoqué ce revirement, je pourrais peut-être l’aider à reprendre le dessus. En quelques mois, il a bouleversé ma vie. J’ai été ému par
son enfance torturée, je l’ai vu s’épanouir et croquer la vie à pleines dents, je m’y suis attaché rapidement, je l’ai aimé et je ne veux rien perdre de tout cela. Il est mon amant, il est mon
fils ; je ne peux me résoudre à le voir se perdre, je ne peux pas l’abandonner.
Erwin se retourne dans le lit et vient se coller contre moi, sa main posée sur mon bras. Je sens son souffle chaud dans mon cou. Ses jambes s’allonge contre les mienne ses hanches s’emboitent sur
mes reins, son sexe ferme s’insinue entre mes fesses. Dort-il ? Je l’ignore. L’attachement qu’il me manifeste, ses déclarations enflammées, la douceur de ses caresses, la fougue de ses désirs
sexuels et la vigueur intarissable de son sexe m’enflamment le cœur et l’esprit. Comment pourrais-je lui résister ? Comment pourrais-je y renoncer ? Je n’en ai pas envie.
Je les aime tous les deux et ne peux ni ne veux choisir entre eux. Pourront-ils le comprendre et l’accepter ?
Les pensées s’entrecroisent dans ma tête, le sommeil tarde à venir.
Les ronflements de Mehdi s’estompent. Il se détache de moi et se retourne pour dormir sur le ventre. Mon esprit se brouille, je somnole ; Erwin se rapproche davantage, son corps se presse contre
le mien, son bras m’entoure le torse, sa main se pose sur ma poitrine ; je m’endors lentement.
Le sexe d’Erwin, se gonfle entre mes fesses, son gland se positionne sur mon anus, il se presse et pénètre lentement. La bouche du jeune garçon se pose sur mon cou, sa main se déplace vers mon
sexe. Somnolent, je ne réagis pas. Le gland de mon jeune amant traverse l’anus, le sexe s’enfonce jusqu’à la garde et commence un lent et tendre va-et-vient. Mon sexe se gonfle dans la main
d’Erwin. Entre la veille et le sommeil, je suis passif, totalement soumis à sa volonté, objet de plaisir entre ses mains. Ses mouvements sont lents, doux et tendres, comme s’il voulait ne pas me
réveiller. Mon sexe mouille et durcit de plus en plus sous ses caresses ; quelques gémissements approbateurs l’encouragent à poursuivre ; son souffle se fait plus rapide, la pression de sa main
sur mon sexe devient plus ferme, plus rapide. Je jouis ; il jouit en moi ; nous nous endormons.
- Tam, talam tatam… RFA, il est 7 heures, les infos, Simon Kussonet, Honoré Leur…
J’ouvre péniblement les yeux, je regarde machinalement le réveil qui me confirme bien qu’il est 7 heures. Mehdi est couché sur le ventre à ma gauche. A ma droite, Erwin se soulève en levant les
bras pour se détendre. Il me regarde et se recouche en se tournant vers moi. Il m’embrasse sur la bouche et me demande :
- Bien dormi ?
- Bof, pas trop et toi ?
- Oui, je suis en pleine forme.
Il se lève me laissant voir son sexe en pleine forme, dressé à l’horizontale et se dirige vers la salle de bain. Je le regarde partir, admirant les rondeurs de ses fesses juvéniles. Comme chaque
jour, j’écoute les infos du matin avant de sortir du lit à mon tour pour passer dans la salle de bain où Erwin sort de la douche. Il vient vers moi et me donne un nouveau bisou.
- C’est fou ce que je t’aime toi, me dit-il. Je suis bien ici avec toi, j’ai envie de vivre avec toi.
- Tu viens quand tu veux, mais il ne faut peut-être pas tout précipiter. Qui va lentement va surement.
- Rien ne sert de courir, il faut partir à temps et le temps perdu ne se récupère jamais.
Sur ces mots, il quitte la salle de bain. Je passe à mon tour sous la douche pour me nettoyer de toutes les traces de jouissances de la soirée et de la nuit.
Bon Week-end pascal