Vendredi 11 janvier 2008
 

Bisous les mecs, 
 
On commence par des petits câlins ?
 


 
Comment ça va aujourd'hui ?

Moi, ça ne va pas trop mal vu que la semaine se termine et qu'elle ne s'est pas mal passée.
J'ai l'impression de n'avoir pas trop raté la fusion et que, si beaucoup de visiteurs des anciens blogs ne semblent pas avoir  trouvé le chemin du nouveau, les meilleurs et les plus fidèles ont suivi.
Je ne peux que remercier les nombreux amis qui ont laissé des messages pour signaler leur présence et pour marquer leur satisfaction.
J'espère que ceux qui ne sont pas satisfaits oseront aussi le dire en faisant part de leurs doléances car, comme je l'ai déjà écrit, les critiques font davantage progresser que l'autosatisfaction.
  

Comment va l'Ancienne Belgique ?
 
Elle survit sous perfusion, avec à sa tête un gouvernement provisoire qui assume les affaires courantes jusqu'à Pâques, date limite pour la mise en place du nouveau gouvernement chargé de jeter les bases de la Nouvelle Belgique.
Mais, je suis aussi sceptique qu'une fosse et, comme dans la chanson de Marlborough, la Trinité risque de passer sans que rien de neuf ne se produise. On gagne du temps, comme on dit au foot, en attendant le prochain round prévu pour le mois de juin 2009.
Il faudra alors songer à remplacer la lettre nationale B par de nouvelles. Les Flamands revendiquent le VL, comme Vlanderen, que certains affichent déjà sur leur voiture à côté de la plaque minéralogique. Mais ça porte à confusion car, selon moi, le VL devrait être réservé pour les Valeureux Liégeois. Autant dire que les combats communautaires ne sont pas terminés.
Blague à part, pour distraire les amis étrangers de passage dans notre pays, on envisage la régionalisation de la sécurité routière et du code de la route : à l'achat d'un GPS, prévoyez en un qui vous signalera dans quelle région vous vous trouvez, car les limitations de vitesse sur autoroute seront différentes d'une région à l'autre. En plus, préparez la monnaie avant de traverser la frontière et prévoyez suffisamment de place sur le pare-brise pour afficher les 3 vignettes vous autorisant à circuler sur nos autoroutes. Vous n'y échapperez pas. Pour aller de Paris à Bruxelles vous devez nécessairement passez par les 3 régions.
Espérons que cela ne donnera pas des idées aux copains suisses, car si en plus on doit coller autant de vignettes pour voyager en Suisse qu'il y a de cantons, on n'est pas sorti de l'auberge.
Comme disait Astérix : ils sont fous ces ménapiens.
  

 Cela dit, à Liège tout va bien. On garde l'esprit ludique.
 
Le jeux sexe du jour, c'est le bilboquet.
 

C’est un jeu d’enfants désuet et naïf qui ne se pratique plus et que l’on
ne rencontre guère que dans les brocantes et vide-greniers, et pourtant....
La première apparition littéraire du mot est relevée en 1534 chez Rabelais
qui, parmi les multiples jeux de Gargantua cite celui de "bille boucquet". La bille étant une petite
boule, et boucquer signifiait alors frapper en encornant. L’origine du mot semble donc évidente...
mais le mot boquet désignait aussi un petit morceau de bois. Il désignait encore le fer de
lance, ainsi que l’extrémité métallique des drapeaux, figurant sur les blasons? Querelle bien
connue de linguistes.
Le bilboquet est composé de deux parties principales: un bâton de bois
comportant une petite écuelle de réception, avec ou sans bocquet, et une boule de bois
ou d’ivoire, percée ou non, selon qu’on la reçoit sur l’écuelle ou sur le bocquet. Une cordelette reliera les
deux parties pour éviter de passer l’essentiel du jeu à récupérer la boule! 
 

Ce jouet que l’on rencontrait à la
cour, deviendra un instrument de luxe, puisque la noblesse s’offrira des bilboquets d’os, d’ivoire, de bois
précieux enrichis d’incrustations d’or et d’argent, et sculptés de mille manières.
Immanquablement le nom de Bilboquet évoquera la cour d’Henri III, ce fils de Catherine de Médicis,
et son aréopage de "mignons" poudrés et bijoutés, qui s’adonnaient avec passion à ce jeu d’adresse. Pierre de
l’Estoile, chroniqueur de la vie d’Henri III écrira: "Le roi commença à porter un bilboquet à la main, même allant
dans les rues et s’en jouait comme font les petits enfants. Et à son imitation les ducs d’Esparnon et de Joieuse
s’en accommodaient comme les gentilshommes, les pages et les courtisans". Le caprice du souverain en fit
l’engouement de tous. Comme l’imaginera Marivaux, la fureur de jouer part d’un homme et s’étend à tout un peuple.
C’est un principe fondateur de la monarchie que de voir la cour imiter son roi, puis le peuple parisien
imiter la cour, et enfin la province.
Les opposant à Henri III feront de lui un roi aux moeurs dissolues, entouré de ses mignons folâtres, jouant
au Bilboquet...devinez le symbole....mais ils oublient de dire que l’usage d’avoir des favoris remonte à Philippe le Bel.
   


 
 
Cliquez ici si le clip Xtube n'apparaît pas
A Gaytan-Sussex, on espère atteindre les 5000 branleurs pour le début de la semaine prochaine. Y arrivera-t-on ?
 
Comment honorer dignement ses couleurs nationales ? 
 
C'est le sujet de la vidéo à télécharger aujourd'hui, 17:58 minutes de plaisirs patriotiques.
 
Vidéo du jour
 
C'est fini pour aujourd'hui. Je vous laisse avec Ptit Popol.
 

 
Kiss à tous et à demain.