Samedi 3 mai
6
03
/05
/Mai
00:03
Mehdi (32)




Habituellement, j'écris les aventures de Mehdi le jeudi. Avec les fêtes de cette semaine, premier mai et Ascension, je
n'ai pas eu la possibilité de m'y investir comme je le souhaitais. Ceux qui attendaient un épisode plus chaud seront sans doute déçu. J'en suis désolé.
Néanmoins, je vous offre aujourd'hui quelques brins de muguet qui, j'espère vous apporteront sinon le bonheur, un peu de bonne humeur.
Jean.


Depuis le passage de l’assistante sociale, le morale de Mehdi est au beau fixe. Persuadé que le juge lui accordera le droit de garde de Marie, il voit le bout du tunnel et met les bouchées doubles au niveau du travail. Il est vrai qu’avec le retour du beau temps, les jardins à entretenir ne manquent pas. La plupart de ses clients sont des petits vieux qui n’ont plus la santé nécessaire pour faire les travaux les plus lourds. Avec les jours qui s’allongent, il rentre de plus en plus tard, complètement épuisé. Après une bonne douche, il se met en tenue relax – c’est-à-dire quasi à poils - et s’enfonce dans son fauteuil jusqu’à l’heure du coucher.
Par contre, pour Erwin, ce n’est pas la joie. Sa mère a décidé de s’installer chez son nouveau copain et de mettre sa maison en location. Elle essaie de convaincre Erwin que le mieux pour lui serait d’aller vivre chez son père, à 30 kilomètres de chez nous. Il refuse évidemment d’aller vivre chez son père qui n’est pas très chaud pour le recevoir chez lui. Le père propose qu’Erwin s’installe avec Kévin dans l’appartement qu’il occupe en semaine près des facultés où il suit les cours. Erwin ne veut évidemment pas entendre parler de cette solution qui lui imposerait de changer d’école. Il a donc dit à ses parents qu’il viendrait s’installer chez nous puisqu’aucun d’eux ne voulait de lui. Ce à quoi les parents s’opposent farouchement, refusant de nous imposer cette charge supplémentaire au moment où nous aurons besoin de tout notre temps pour nous occuper de la petite Marie. La situation entre Erwin et ses parents est tellement tendue qu’il ne veut plus leur parler et qu’il passe la plupart de son temps chez nous.
Claire, la mère d’Erwin est très embarrassée à mon égard et ne cesse de s’excuser du dérangement que son fils m’occasionne alors que j’ai déjà tant de soucis avec Mehdi.
- Je lui ai interdit d’aller vous déranger, me dit-elle chaque fois que je la vois, mais je ne peux plus rien lui dire ; il refuse de m’écouter.
- Ne t’inquiète pas, il ne nous dérange pas.
- Non mais quand vous aurez la petite, ce sera autre chose.
- Ne te fais pas de soucis, je t’assure, il s’assume très bien. Il ne nous dérange pas du tout, ce n’est pas la place qui manque chez moi. Tant qu’à avoir une chambre d’étudiant quelque part, autant que ce soit chez moi. Ainsi, il peut rester dans son école et il n’est pas trop perturbé dans ses études.
- Oui mais enfin, ça me gène quand même.
- Mais qu’est-ce qui te gène ?
- Qu’il s’impose ainsi chez vous et tout le travail supplémentaire qu’il va te donner.
J’ai beau lui dire qu’il ne nous donne aucun travail, il participe aux tâches ménagères et ne met aucun désordre chez nous, elle ne veut pas y croire.
- Je t’assure, tu peux venir voir sa chambre, c’est à peine si on pourrait deviner qu’il y vit. Quand il part le matin, je la retrouve presque dans l’état où elle était le soir avant qu’il n’arrive.
- Ca m’étonne. Chez moi, il me met le bordel partout.
- Tu peux venir vérifier.
Evidemment, je ne dis pas à la mère que si la chambre est aussi bien rangée, c’est parce qu’il n’y dort pas. Fatalement puisqu’il couche avec nous. Le bordel, c’est dans notre chambre qu’il se trouve et nous nous y mettons à trois pour le faire. Un beau bordel d’ailleurs, digne des meilleures maisons closes.
- Il faudra que j’en parle avec son père, mais s’il s’installe chez toi, on te paiera la pension.
- Si vous voulez.
Néanmoins, je vous offre aujourd'hui quelques brins de muguet qui, j'espère vous apporteront sinon le bonheur, un peu de bonne humeur.
Jean.


Depuis le passage de l’assistante sociale, le morale de Mehdi est au beau fixe. Persuadé que le juge lui accordera le droit de garde de Marie, il voit le bout du tunnel et met les bouchées doubles au niveau du travail. Il est vrai qu’avec le retour du beau temps, les jardins à entretenir ne manquent pas. La plupart de ses clients sont des petits vieux qui n’ont plus la santé nécessaire pour faire les travaux les plus lourds. Avec les jours qui s’allongent, il rentre de plus en plus tard, complètement épuisé. Après une bonne douche, il se met en tenue relax – c’est-à-dire quasi à poils - et s’enfonce dans son fauteuil jusqu’à l’heure du coucher.
Par contre, pour Erwin, ce n’est pas la joie. Sa mère a décidé de s’installer chez son nouveau copain et de mettre sa maison en location. Elle essaie de convaincre Erwin que le mieux pour lui serait d’aller vivre chez son père, à 30 kilomètres de chez nous. Il refuse évidemment d’aller vivre chez son père qui n’est pas très chaud pour le recevoir chez lui. Le père propose qu’Erwin s’installe avec Kévin dans l’appartement qu’il occupe en semaine près des facultés où il suit les cours. Erwin ne veut évidemment pas entendre parler de cette solution qui lui imposerait de changer d’école. Il a donc dit à ses parents qu’il viendrait s’installer chez nous puisqu’aucun d’eux ne voulait de lui. Ce à quoi les parents s’opposent farouchement, refusant de nous imposer cette charge supplémentaire au moment où nous aurons besoin de tout notre temps pour nous occuper de la petite Marie. La situation entre Erwin et ses parents est tellement tendue qu’il ne veut plus leur parler et qu’il passe la plupart de son temps chez nous.
Claire, la mère d’Erwin est très embarrassée à mon égard et ne cesse de s’excuser du dérangement que son fils m’occasionne alors que j’ai déjà tant de soucis avec Mehdi.
- Je lui ai interdit d’aller vous déranger, me dit-elle chaque fois que je la vois, mais je ne peux plus rien lui dire ; il refuse de m’écouter.
- Ne t’inquiète pas, il ne nous dérange pas.
- Non mais quand vous aurez la petite, ce sera autre chose.
- Ne te fais pas de soucis, je t’assure, il s’assume très bien. Il ne nous dérange pas du tout, ce n’est pas la place qui manque chez moi. Tant qu’à avoir une chambre d’étudiant quelque part, autant que ce soit chez moi. Ainsi, il peut rester dans son école et il n’est pas trop perturbé dans ses études.
- Oui mais enfin, ça me gène quand même.
- Mais qu’est-ce qui te gène ?
- Qu’il s’impose ainsi chez vous et tout le travail supplémentaire qu’il va te donner.
J’ai beau lui dire qu’il ne nous donne aucun travail, il participe aux tâches ménagères et ne met aucun désordre chez nous, elle ne veut pas y croire.
- Je t’assure, tu peux venir voir sa chambre, c’est à peine si on pourrait deviner qu’il y vit. Quand il part le matin, je la retrouve presque dans l’état où elle était le soir avant qu’il n’arrive.
- Ca m’étonne. Chez moi, il me met le bordel partout.
- Tu peux venir vérifier.
Evidemment, je ne dis pas à la mère que si la chambre est aussi bien rangée, c’est parce qu’il n’y dort pas. Fatalement puisqu’il couche avec nous. Le bordel, c’est dans notre chambre qu’il se trouve et nous nous y mettons à trois pour le faire. Un beau bordel d’ailleurs, digne des meilleures maisons closes.
- Il faudra que j’en parle avec son père, mais s’il s’installe chez toi, on te paiera la pension.
- Si vous voulez.
Par Gaytan d'Ussex
-
Publié dans : Histoires chaudes
-
Communauté : Espace Gay Sexe
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires
Derniers Commentaires