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Jeudi 5 mars 2009
Avec Harvey Milk, les gays ont une
histoire.
Le retentissement du film consacré à Harvey Milk, pionnier de la
cause homosexuelle américaine est important outre-Atlantique où sa sortie est intervenue en plein combat sur le mariage gay en Californie. Mais en France aussi, sa sortie suscite
projections spéciales et débats aux quatre coins du pays.
Pionnier de la cause homosexuelle américaine, Harvey Milk fut un militant acharné, un politicien habile, un homme amoureux et un leader charismatique : Sean Penn le fait revivre
dans un film hommage signé Gus Van Sant, qui lui a valu son deuxième Oscar du meilleur acteur.
A peine récompensé, Sean Penn s'est lancé devant le gotha de Hollywood, dans un discours militant en faveur du mariage gay, le 22 février. "Nous devons avoir des droits égaux pour
tous", a-t-il dit.
Sa belle performance d'acteur éclaire ce film, qui relate en un peu plus de deux heures les huit dernières années de la vie de Harvey Milk, jusqu'à son assassinat le 27 novembre
1978, à 48 ans, un an après son élection au conseil municipal de San Francisco qui consacrait son engagement militant.
Premier homme à être élu à un poste d'importance en revendiquant son homosexualité, Harvey Milk est parfois surnommé le "Martin Luther King gay", tant son combat pour l'égalité
des droits comporte de similitudes avec celui du pasteur baptiste noir tué dix ans plus tôt.
Le film est né d'un travail de recherche de plusieurs années mené par le scénariste et producteur Dustin Lance Black, qui a voulu rendre hommage à un homme confronté, comme lui
dans sa jeunesse, à l'ostracisme en raison de ses préférences sexuelles. "Je voulais m'adresser aux jeunes générations qui n'ont pas connu ce temps là, pour qu'ils le découvrent,
se souviennent de lui et apprennent ce qu'il a fait pour tant de gens", explique-t-il dans les notes de production.
Pour la communauté homosexuelle américaine, il y a un avant et un après Harvey Milk. Avant, ce sont ces images d'archives en noir et blanc sur lesquelles s'ouvrent le film,
montrant une rafle policière d'homosexuels qui cachent leur visage à la caméra pour préserver le secret de leur identité sexuelle.
Après, ce sont les premières Gay Pride riches en couleurs, symbole d'une homosexualité revendiquée au grand jour.
Le film raconte comment un Harvey Milk a largement contribué, à lui seul, à accélerer le basculement d'un monde à l'autre. Quand il installe son petit commerce photographique dans
une rue de l'encore obscur quartier Castro de San Francisco, en 1973, il contourne l'ostracisme des commerçants locaux ... en reprenant en main la dite association.
Il passe des alliances avec les syndicats traditionnels, lance ses premières candidatures aux élections municipales, s'efforce d'élargir son électorat aux personnes âgées et aux
autres minorités.
A travers le parcours de cet homme débordant de charisme et de vitalité, le film documente avec précision une page peu connue de l'histoire américaine: la naissance d'un sentiment
communautaire chez des homosexuels habitués ou résignés jusque là à la solitude et au secret.
Il raconte aussi comment le courage et la révolte d'un seul peut déplacer des montagnes, une leçon qui dépasse de loin le seul cercle homosexuel.
Ce film militant sort aujourd'hui en France et bien que le d'Harvey Milk n'ait été connu jusqu'ici que de très peu de Français, il suscite articles de presse, projections
spéciales aux quatre coins du pays et débats avec les associations LGBT.
De quoi donner encore plus d'écho au destin de cet homme auquel nous devons tous quelque gratitude où que vivions sur la planète.
Grâce à Harvey Milk, les gays ont désormais une histoire.
A Paris, en partenariat avec le Centre LGBT, le cinéma Nouveau Latina propose deux débats autour de la sortie de "Milk" :
- le mercredi 4 mars à 21 heures "De Stonewall à Harvey Milk, l'émergence du mouvement gay américain", avec Didier Roth-Bettoni et Nicole Fernandez.
- le 15 mars à 21 heures "Obama, un espoir pour les gays et les lesbiennes ?", avec Louis-Georges Tin.
A Metz, le jeudi 5 mars à 20h l'association lorraine Couleurs Gaies organisent un débat à l’issue de la projection de Milk au cinéma Caméo Ariel.
A Angers, l'association Quazar propose une projection-débat autour du film, le jeudi 5 mars à 19h30 avec Les Verts 49, au cinéma Les 400 Coups.
e-llico.com
Question 39.
Vie personnelle et privée, relation étroite et familière avec
quelqu'un, confort agréable ou douillet d'un lieu, ou encore ce qui est au plus profond de soi, le quatrième mot de la semaine est codé :
46846483
Quel est ce mot ?
Si tu ne connais pas la réponse, tu peux utiliser le mot Joker reconstitué à partir des éléments donnés sur les bulletins municipaux des minivilles
Gaytan-Sussex
Mesperville
Quet'in love
Cuirville
Attention :
Les quatre éléments répartis dans les quatre villes sont nécessaires pour reconstituer le joker.
Le joker ne peut servir qu'une seule fois.
On se retrouve demain pour la suite du jeu et des photos.
Bonne journée
Par Gaytan d'Ussex
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Publié dans : Jeux divers
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9
Je me caresse les NOIX dans l'INTIMITE en regardant les belles photos présentées sur L'espace des copains.
Bonne journée
Bises Fanfan
Marin Luther King n'était-il pas marié avec des enfants ? S'il n'était pas hétéro, il était au moins bi comme la plupart des hommes. Non ?
Kiss
Kiss, à demain!
Je dirai : intimité.
Bonne soirée à toi !
En ce qui concerne son homosexualité, je te trouverai la référence mais je veux te mettre en garde contre la Pensée unique et son cortège de faux semblants. Même si les loups hurlent en choeur, cela ne veut pas dire pour autant qu'ils ont obligatoirement raison.
L'homme est un animal, paraît-il doué de raison et le Français serait reconnu comme l'homme le plus spirituel du monde, alors ne répétons pas bêtement les "vérités" imposées par un soi-disant "sens de l'histoire" bien pratique pour justifier l'injustifiable. Le malheur de la communauté gay étatsunienne n'est qu'indirectement dû au Sida. Etudie l'histoire des peuples et tu te rendras compte que les gouvernants se servent des mots pour un intérêt prétendûment supérieur et qui n'est jamais celui des peuples. Il y a 30 ans, les agriculteurs français manifestaient dans les rues et égorgaient des cochons qu'ils accrochaient sur les grilles des préfectures. Dans le Nord de la France, les mineurs déversaient du charbon dans les rues de Lille et les marins pêcheurs, du poisson dans celles de Rennes, Nantes ou Dunkerque. 30 ans plus tard, il n'y a plus de marins pêcheurs : plus de quotas de grande pêche en France, plus de mineurs et plus d'agriculteurs, seulement des exploitants agricoles survivant grâce aux subventions. Et, la communauté gay étatsunienne, elle aussi est devenue fantomatique. Ah, bien sûr, il y a eu le Sida mais tout pouvoir revendicatif est toujours considéré un danger dans une société. à méditer
Le mot du jour est intimité
Salut Gaytan, ma réponse est : INTIMITE.
Ces deux mecs sont vraiment très beaux...merci, kiss.