Histoires chaudes

Samedi 26 janvier 6 26 /01 /Jan 00:03
Mehdi (18)
 
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Avec Jean, les histoires sont parfois très chaudes et parfois plus soft. Quand je le lui ai dit, il m'a répondu que la vie était faite ainsi. Qu'on ne baisait pas 24 heures sur 24 et qu'il y avait d'autres réalités dont on pouvait aussi parler. Un gay ne se réduit pas à sa bite et à ce qu'il fait avec, m'a-t-il dit. Il y a aussi les sentiments, les problèmes dont on ne sait comment faire pour s'en sortir, les espoirs, les désillusions, les réussites et les échecs, les contradictions, ...
Bref, tout ça pour dire qu'aujourd'hui on est plus dans la psychologie de Mehdi que dans le hot sexe.  Si vous n'avez pas lu les épisodes précédents, vous pouvez les retrouver sur le blog BFG. Pour les lire depuis le début, il faut cliquer ici.
 
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Mehdi est dans tous ses états. Un copain lui a annoncé hier que Sabine venait d’accoucher d’une petite fille de 3 kg 800. Il a voulu aller la voir immédiatement. J’ai bien essayé de l’en dissuader mais sans succès. J’imaginais bien qu’il courait vers de nouvelles désillusions. Depuis leur séparation, l’ambiance est explosive. Sabine prétend que l’enfant n’est pas de lui mais de Gérard, son nouveau copain. De son côté, Mehdi menace Sabine d’un procès en reconnaissance de paternité et de réclamer la garde de l’enfant. Sabine l’a prévenu qu’il n’avait aucune chance de gagner car tous les tests prouveraient que le père biologique était bien Gérard. J’ai eu beau essayer de le convaincre qu’il valait mieux abandonner les poursuites, qu’il n’avait aucune chance de gagner et que, même s’il était le père biologique, ce n’était pas dans l’intérêt de l’enfant d’être au centre d’une polémique entre ses parents. J’ai aussi essayé de lui faire comprendre que ce ne serait pas évident pour nous de nous occuper d’un bébé et que, même si la mère n’était pas idéale, ce serait sans doute mieux pour l’enfant que d’être élevé par nous. Il n’a pas voulu m’écouter et m’a reproché d’être égoïste en faisant passer mon confort et mon plaisir avant l’intérêt de l’enfant, disant que je ne pouvais pas savoir ce que c’était d’être élevé par une mère indigne.
Comme je l’imaginais, nous nous sommes fait jetés dès notre arrivée à la maternité et nous avons dû partir sans voir l’enfant. Mehdi était évidemment furieux et m’a entrainé au service de la population de l’administration communale où il voulait faire valoir ses droits.
-    Je viens pour la naissance de ma fille.
-    Elle n’est pas née en clinique ?
-    Si
-    Dans ce cas, monsieur, nous faisons l’inscription au registre via la maternité. Vous n’avez pas à vous inquiéter, nos services vont passer vous voir là-bas. C’est ainsi que l’on fait maintenant, ça évite les problèmes et les fausses déclarations.
-    Les fausses déclarations ?
-    Oui, vous savez, dans le temps, les pères venaient avec les témoins pour déclarer leur enfant, ils passaient d’abord au bistrot puis se trompaient dans les informations qu’ils nous donnaient. C’était assez rare, mais c’est arrivé qu’on déclare un garçon au lieu d’une fille et vice-versa, dit l’employé en riant. En allant nous-mêmes à la maternité, on évite se genre d’erreur. Il n’y a plus de problème.
-    Mais ça n’empêche pas les fausses déclarations.
-    Quelle fausse déclaration voulez-vous qu’on nous fasse ?
-    Par exemple déclarer un faux père.
-    Un faux père ? Ca évidemment, ce n’est pas de notre ressort. Pour nous, le père, c’est le mari de la mère ou plutôt celui qui en était le mari 300 jours avant la naissance.
-    Et si la mère n’est pas mariée ?
-    Dans ce cas, le père est celui que la mère désigne, pour autant qu’il reconnaisse la paternité.
-    Et on ne peut pas contester la déclaration de la mère ?
-    Si, mais ce n’est pas de notre ressort. Si vous pouvez prouver que vous viviez maritalement avec la mère 300 jours avant la naissance, vous pouvez introduire un recours au greffe du tribunal de première instance, mais vous avez intérêt à être sûr d’en être le père, sinon la procédure peut vous coûter cher.
-    Donc vous, vous ne pouvez rien faire ?
-    Non, désolé monsieur.
-    Enfin, maintenant, je sais ce que je dois faire. Merci.
Toujours convaincu de son bon droit, Mehdi m’a fait courir partout : au greffe du tribunal tout d’abord où on lui a réclamé un certificat de domiciliation et de composition de famille et où on a enregistré mon témoignage attestant que Mehdi et Sabine vivaient maritalement au moment supposé de la conception de l’enfant ; à l’administration communale de notre commune de résidence ensuite ; puis retour à greffe du tribunal pour déposer les documents qui lui étaient demandés et enregistrer sa plainte.
-    Es-tu sûr que tu es vraiment le père ? demandé-je à Mehdi après toutes ces démarches.
-    Non mais je m’en fous. Tout ce que je veux, c’est que ma fille ne soit pas élevée par cette morue. Si tu avais connu ce que j’ai connu, tu comprendrais.
Je pense qu’il se fait beaucoup de mal à s’entêter ainsi et qu’il devrait tirer un trait sur le passé mais puisque tel est son choix, je vais le soutenir dans ses démarches.
La soirée se passe sans plus évoquer la question mais je vois au visage soucieux de Mehdi qu’il n’arrête pas de ressasser tous ses problèmes dans sa tête.
-    Je me demande si je pourrais être un bon père, me dit-il lorsque nous sommes couchés.
-    Pourquoi ne le serais-tu pas ?
-    Je ne sais pas, parce que je crois que je ne suis pas normal.
-    Tu n’es pas normal ? Quelle idée ! Où vas-tu chercher ça.
-    Je ne sais même pas si je sais qui je suis ni si je sais ce que je veux.
-    Comment ça, tu ne sais pas qui tu es ?
-    Bof, je ne sais pas. Je ne sais même pas pourquoi je dis ça. J’étais en train de penser à ma mère. Elle ne savait peut-être même pas qui était mon père. Qui sait pourquoi mon père est parti ? Et quand tu ne sais pas qui est ton père, est-ce que tu peux savoir qui tu es ? Moi, je ne sais pas qui je suis, ce que je veux, ce que je ne veux pas et même pas ce que j’aime et ce que j’aime pas. C’est comme quand ma mère a été hospitalisée.
-    Quand ta mère a été hospitalisée ?
-    Oui, elle avait fait un coma éthylique alors on a dû l’hospitalisé puis elle est restée plusieurs mois en désintoxication.
-    Je ne savais pas.
-    Non mais ça n’a servi à rien. Ce qui fait que je suis resté plusieurs mois avec mon beau-père.
-    Oui, tu n’avais nulle part d’autre aller.
-    Non, pourtant je n’étais rien pour lui, il pouvait m’éjecter mais il ne l’a pas fait. Et bien, c’est pendant cette période-là que j’ai commencé à le considérer comme mon père et, maintenant que j’y pense, je crois bien que je l’ai aimé comme si c’était mon père… C’est drôle parce que j’ai l’impression que je l’aimais et qu’en même temps je le détestais… Je crois que lui aussi, il m’a vu autrement quand ma mère a été partie… il y a même des moments où il m’appelait son fils. J’étais son fils et pas son fils, il était mon père et pas mon père… Je ne sais pas comment expliquer… Puis il me faisait faire des choses que je n’avais pas envie de faire tout en ayant envie de les faire et qui m’excitaient. Je ne sais pas si tu peux comprendre.
-    Ce n’est pas évident. Par exemple ?
-    Par exemple, une fois que ma mère a été partie, il m’a dit qu’il n’aimait pas dormir tout seul et que ce serait bien que j’aille dormir avec lui dans son lit. Et bien ça, je n’aimais pas et en même temps ça me plaisait bien. Tu comprends ? Il me prenait dans son lit comme sa femme et je savais bien en me couchant qu’il allait me baiser le cul ou me demander de lui sucer la queue. Je n’aimais pas ça mais j’en avais envie et, quand il ne le faisait pas parce qu’il était trop saoul par exemple, ça me manquait. Ca arrivait même quand il était trop saoul, que je le suce pendant qu’il dormait, puis je me branlais sur lui. Une fois qu’il était couché sur le ventre complètement ivre, j’en ai profité pour lui lécher la fente et lui ouvrir l’anus puis je l’ai enculé et je me suis endormi couché sur son dos sans avoir retiré mon sexe de son cul… Tu peux comprendre ?
-    Oui
-    Tu as de la chance si tu arrives à comprendre, parce que moi, je ne comprends toujours pas. Maintenant que j’y repense, je dois reconnaître que j’aimais déjà le sexe à cette époque-là, j’en avais envie… Par exemple, il y a des soirs où je pressais mon père pour qu’on aille se mettre au lit, je lui disais qu’il était déjà tard, que j’étais fatigué et puis, une fois au lit, je commençais à l’exciter… Quand c’était fini, je m’en voulais et j’étais dégouté par ce qu’on avait fait. Tu ne me diras pas après ça que je suis normal.
-    Si.
-    Ah oui, tu trouves, toi ?
-    Oui, bien sûr. Je crois qu’on est tous un peu ainsi. Avoir envie de sexe, c’est normal. L’envie est parfois tellement forte qu’on est prêt à le faire avec n’importe qui.
-    Oui, sans doute.
-    Quand on a petit cul et qu’on doit subir une grosse bite, ça doit faire mal.
-    Ah ça oui.
-    Et c’est normal de ne pas aimer avoir mal. Donc tu vois que tu es normal.
-    Oui, tu as peut-être raison.
-    Et puis, à l’époque tu étais encore un gamin, presque un enfant. Les enfants ont tous besoin d’affection. Si j’ai bien compris, c’était pour toi la seule façon d’avoir un peu d’affection. Tu voulais du sexe parce que tu voulais de l’affection.
-    Je n’y avais jamais pensé mais je crois que tu as raison.
-    J’ai toujours raison, dis-je en riant.
-    Tu sais que je t’aime, toi, me répond-il en se tournant vers moi et en m’embrassant. Je t’aime tellement que j’ai envie de faire l’amour avec toi.
-    Faire l’amour, c’est aussi une manière de montrer son affection.
-    Oui et tu sais ce que je suis prêt à faire si tu le veux ?
-    Non.
-    Si tu veux, tu peux me baiser.
-    Non, je ne vais pas le faire. Je sais que tu n’aime pas ça.
-    Non mais avec toi, ce n’est pas la même chose et j’aurais très envie que tu me le fasses.
-    Tu as envie que je te baise ?
-    Oui
-    Pourquoi ?
-    Parce que je t’aime.
-    Tu n’as pas peur d’avoir mal ?
-    Non. Je suis sûr qu’avec toi je n’aurai pas mal. S’il te plait prends-moi, je t’en supplie.
 
 
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Merci à Jean et n'oubliez pas vos commentaires.
 
Vous pouvez aussi mater les photos de Jean sur la page de jeudi.

 
 Kiss à tous et bon week-end.

 
Par Gaytan d'Ussex - Publié dans : Histoires chaudes - Communauté : Espace Gay Sexe
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