Histoires chaudes

Samedi 8 mars 6 08 /03 /Mars 00:03

Mehdi (24)

Merci pour vos commentaires. Pour éviter tout malentendu, je tiens à préciser que Mehdi n'est pas arabe. Sa mère lui a donné ce prénom parce qu'elle était amoureuse de Mehdi El Glaoui, un jeune enfant qui jouait dans des séries télévisées (Poly, Belle et Sébastien, ...) réalisées par sa mère, Cécile Aubry. Si le Mehdi de la télé est franco-marocain, notre Mehdi est belgo-belge. Que Zeze se rassure, le mauvais rôle n'est pas donné à un Arabe. Par ailleurs, qui dit qu'il a le mauvais rôle ? Coincé entre ses attirances homosexuelles et les responsabilités paternelles qu'il ne sait pas comment assumer, sans aucune référence stable venant de son enfance, il est peut-être à côté de ses pompes mais qui oserait lui jeter la pierre ? L'histoire n'est pas terminée, attendons la suite...
Merci à tous,
Jean

-    Tu n’as pas la télé dans ta chambre ?
-    Si pourquoi ?
-    Parce que je pensais qu’on pourrait aller la regarder dans le lit, me dit Erwin, ça serait plus reposant et on s’endort quand on veut.
-    Oui, c’est une bonne idée.
-    Alors, on y va ?
Sans attendre ma réponse, Erwin se détache de mes bras dans lesquels il était encore enlacé et se dirige vers les escaliers qui montent à l’étage.
Je ferme la porte d’entrée à clef et le suis immédiatement. Il m’attend sur le pallier.
-    C’est où ?
-    La première porte ici, c’est mon bureau ; la suivante, c’est la salle de bain et la troisième, c’est ma chambre. Mais on peut entrer par ici, tout communique par l’intérieur.
-    Et la porte en face ?
-    C’est la chambre d’ami. Je te montre, ainsi tu pourras répondre si on te demande où tu as dormi.
-    C’est sensé être celle de Mehdi ?
-    Non, il y en a encore une à côté. Par ici, on traverse la salle de bain et on se trouve dans la troisième chambre.
-    Il y a de la place chez toi.
-    Oui, c’est ce que j’ai dit à Mehdi. On peut lui aménager un appartement ici. Il suffit de transformer une chambre en salle de séjour et il peut dire qu’il a son appartement où il peut élever sa fille sans qu’on ne puisse lui reprocher de dormir avec un homme si c’est cela qui lui fait peur.
-    A sa place je n’aurais pas hésité à dire oui. Et si on sort par là, on se trouve devant la porte de ta chambre.
-    Oui, il n’y a qu’à traverser le couloir.
C’est ce que nous faisons.
-    On ne risque pas de manquer de place dans ton lit, s’exclame Erwin en s’asseyant dessus pour tester le matelas. Je parie qu’on pourrait facilement se mettre à quatre dedans.
-    En se serrant un peu, il fait 2 mètres de large.
Il se couche, prend la télécommande sur la table de nuit, allume la télé et me dis :
-    Je crois que si j’avais une chambre comme celle-ci, je passerais des journées entières dans mon lit.
-    Tu t’ennuierais vite à ne rien faire.
-    Non, je regarderais la télé et puis avec toi, ça m’étonnerais que je m’ennuierais. Tu viens te coucher à côté de moi ?
-    Oui mais pas tout habillé, dis-je en ôtant mes vêtements.
-    Tu as raison répond-il en faisant de même sans quitter le lit.
Dès que je suis en slip, je me couche sur le lit à côté de lui. Il enlève son boxer en même temps que son pantalon, les jette par terre et se couche sur moi m’embrassant chaudement, à pleine bouche, sa langue enlacée à la mienne. Sans cesser de m’embrasser, il prend mon slip en main pour le faire glisser sur mes cuisses. Je termine le travail en l’enlevant complètement.
La bouche d’Erwin ne quitte pas la mienne. Il m’embrasse fougueusement, me serrant de plus en plus fortement dans ses bras, son sexe gonflé comprimé contre le mien tout aussi dur. Son étreinte est de plus en plus forte. Il voudrait faire entrer son corps tout entier dans le mien qu’il ne s’y prendrait pas autrement. D’un mouvement lent et à peine perceptible des reins, il fait glisser son sexe contre le mien.
Sans cesser de m’embrasser, il murmure quelques mots :
-    Oh mon amour, je t’aime, je t’aime.
Son mouvement de reins s’arrête, la pression de son bas ventre contre le mien se fait plus forte, son sperme chaud se répand sur moi et, dans un long soupire, il murmure en allongeant la dernière syllabe :
-    Je t’aime.
La pression de sa bouche sur la mienne se relâche. Je l’embrasse et le caresse partout où ma bouche et mes mains peuvent se poser.
Il reste ainsi couché sur moi sans que nous n’ayons aucun des deux l’idée ou l’envie d’essuyer le nectar d’amour répandu sur nos corps.
Pendant combien de temps restons-nous ainsi, sans bouger, sans rien dire. Je n’en sais rien. Le temps ne compte plus, c’est un fragment d’éternité. Une chanson de Serge Reggiani reprise il y a peu par Sanseverino me vient à l’esprit et je fredonne :

Il suffirait de presque rien
Peut-être trente années de moins
Pour que je te dise "Je t'aime"
Que je te prenne par la main
Pour t'emmener à Saint-Germain
T'offrir un autre café-crème

Mais pourquoi faire du cinéma
Garçon allons regarde-moi
Et vois les rides qui nous séparent
A quoi bon jouer la comédie
Du vieil amant qui rajeunit
Toi même ferais semblant d'y croire

Vraiment de quoi aurions-nous l'air
J'entends déjà les commentaires
"Il est joli, comment peut-il encore lui plaire
Lui au printemps, l’autre en hiver"

Il suffirait de presque rien
Pourtant personne tu le sais bien
Ne repasse par sa jeunesse
Ne sois pas stupide et comprends
Si j'avais comme toi vingt ans
Je te couvrirais de promesses

Allons bon voilà ton sourire
Qui tourne à l'eau et qui chavire
Je ne veux pas que tu sois triste
Imagine ta vie demain
Tout à côté d'un clown en train
De faire son dernier tour de piste

Vraiment de quoi aurais-tu l'air
J'entends déjà les commentaires
"Il est joli, comment peut-il encore lui plaire
Lui au printemps, l’autre en hiver"

C'est un autre que moi demain
Qui t'emmènera à St-Germain
Prendre le premier café crème
Il suffisait de presque rien
Peut-être trente années de moins
Pour que je te dise "Je t'aime"

*Paroles: Gérard Bourgeois. Musique: Jean-Max Rivière 1968

-    On est bien ensemble nous deux, me dit-il
-    Oui attends, ne bouge pas, je vais chercher une serviette.
-    Une serviette ? Pour quoi faire ?
-    Pour essuyer
-    Essuyer quoi ? Ca ne vaut pas la peine, ça va sécher, me répond-il en m’embrassant de nouveau fougueusement sur la bouche. Tu n’as pas envie de jouir aussi ?
-    Ca va, je me sens bien
-    Moi, j’ai envie de te sucer.
-    Surtout, ne te prive pas.
Il se retourne et, à quatre pattes au-dessus de moi, il s’empare de mon membre gonflé laissant pendre le sien au-dessus de mon visage. Je relève la tête pour le lécher et le sucer, ce qui le fait très rapidement bander. Son sexe a un excellent goût de sperme qui m’excite énormément. Sa langue s’active sur mon gland, ses lèvres sur ma hampe, ses mains caressent mes couilles et sa bite est tellement délicieuse que je ne peux résister. Je le préviens de ma jouissance imminente mais il accélère les mouvements de sa bouche sur ma bite. Je jouis. Il enfonce mon sexe au fond de sa bouche serrant bien les lèvres pour ne perdre aucune goute. Quand les spasmes sont terminés, il desserre les lèvres, prend mon pénis en main et lèche le gland pour le nettoyer à fond. Il se retourne et, se couchant sur moi, m’embrasse à pleine bouche partageant ainsi avec moi le goût de mon propre sperme. Il se redresse et me regarde dans les yeux :
-    Je t’ai donné mon sperme et j’ai le tien en moi, maintenant c’est sûr nous sommes l’un à l’autre pour toujours. Partager le sperme, c’est plus sacré que se lier par le sang.

Mehdi va-t-il revenir ? Jean va-t-il se laisser séduire par Erwin, malgré la différence d'âge ?
Erwin va-t-il s'accrocher ? Comment voyez-vous la suite ?
Vous pouvez aussi retrouver Jean sur son D-Blog Gay pour homo adulte.

A+ et bon week-end juteux