Samedi 5 avril
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00:03
Mehdi (28)
Bonjour les mecs,
Je vous remercie pour vos commentaires encourageants. Sachez que je viens les lire chaque semaine avant d'écrire la suite de l'histoire.
Je remercie tout spécialement Pat qui m'a fait découvrir "Plus belle la vie". Je connaissais la série pour en avoir entendu parler mais j'avoue que je ne l'avais jamais regardée. Ne sachant pas qui était Thomas et Florian, j'ai introduis ces deux prénoms sur le moteur de recherche de Google qui m'a immédiatement donné le lien vers les extraits du feuilleton. J'ai passé la nuit à récupérer le retard. Je ne résiste pas au plaisir de transmettre le premier extrait sur lequel je suis arrivé, celui que j'ai le plus apprécié.
Il n’est pas facile de s’y retrouver dans les arcannes de la justice. Bien que les tests aient révélé de manière incontestable que Mehdi était le père biologique de la petite, il n’en était pas le père légal, ce qui rendait ses actions en justice irrecevables. Une première procédure était donc nécessaire pour modifier l’acte de naissance de l’enfant. C’est désormais chose faite. Mehdi vient d’en recevoir la notification officielle. L’issue de cette première formalité ne faisait aucun doute, elle a néanmoins transformé instantanément mon ami qui a repris confiance en lui et en la justice. Il a décidé de se reprendre en main et de se mettre au travail. Il s’est inscrit à l’agence locale pour l’emploi et va faire des travaux de jardinage chez les particuliers.
Pour la suite, plusieurs dossiers sont lancés. Une décision devrait intervenir rapidement sur les droits de garde et de visites. Une action pour fausse déclaration est entamée par le procureur contre Sabine et Gérard. Enfin, il y a l’action entamée par Mehdi pour déchoir Sabine de ses droits parentaux. Je suis très sceptique quand à l’issue de ce procès. Ce sera un combat long et difficile dans lequel l’équilibre psychologique de Mehdi risque d’être mis à mal. Je crains que la procédure ne se retourne contre lui. Sabine met en doute sa capacité à exercer ses responsabilités paternelles. Chacun va devoir fourbir ses armes, développer ses arguments et trouver les failles de l’autre. Affaire à suivre, comme on dit.
Conséquence positive de la reconnaissance légale de sa paternité, Mehdi peut désormais voir sa fille. C’est accompagné de son avocat qu’il se rend chez Sabine pour la première visite. Il est à peine parti qu’Erwin vient sonner à la porte.
- Bonjour Erwin, ça va ?
- Salut. Il est parti Mehdi ?
- Oui, il est allé voir sa fille. C’est ça première visite alors il y va avec son avocat.
- Ah bon et il déménage quand ?
- Je ne sais pas, quand il aura trouvé quelque chose. Pourquoi ?
- Pour rien. Je me demandais seulement quand tu seras libre.
- Quand je serai libre ?
- Oui quand on pourra se mettre ensemble nous deux parce que tant qu’il est là, c’est gênant. Je n’ose pas venir.
- C’est pour ça que je ne t’ai pas vu de toute la semaine.
- Oui, je n’ai pas envie de le rencontrer.
- Il n’y a pas de raison, d’autant que ce n’est pas encore sûr qu’il s’en aille.
- Alors, c’est reparti entre vous-deux. Et moi, qu’est-ce que je deviens dans tout ça ?
- Ce que tu veux. Il n’y a rien de changé entre-nous. Tu es toujours le bienvenu.
- Comment, il n’y a rien de changé ? Et la nuit qu’on a passé ensemble, ça ne compte pas pour toi ?
- Si ça compte beaucoup. Tu n’imagines pas que je pourrais oublier cette nuit-là ?
- Ben, je ne sais pas vu que tu continues avec Mehdi.
- Ca n’a rien à voir.
- Comment ça n’a rien à voir ? Mais si tu es avec Mehdi, tu ne peux pas être avec moi.
- Et pourquoi je ne pourrais pas être avec toi. L’un n’exclut pas l’autre. Il faut que tu comprennes. J’aime Mehdi et je ne l’abandonnerai jamais, surtout pas maintenant qu’il a de gros problèmes et qu’il a besoin de moi.
- Ca va j’ai compris mais j’aurais espéré que j’aurai représenté plus pour toi.
Erwin a prononcé cette dernière phrase avec la gorge serrée. Son visage s’est décomposé. Je remarque qu’il retient ses larmes avec beaucoup de difficulté. Je m’approche de lui, le prend dans mes bras et l’embrasse.
- Tu représentes beaucoup pour moi. Je t’aime autant que Mehdi. Je ne veux pas te perdre. Le problème, c’est que je vous aime tous les deux, autant l’un que l’autre et que je ne veux pas choisir entre vous.
- Sauf que c’est avec lui que tu vis et que tu couches et que moi, je me retrouve tout seul.
- Ce n’est pas une fatalité.
- Comment ça ce n’est pas une fatalité ?
- Je veux dire que tu peux venir quand tu veux et que tu peux aussi coucher avec moi quand tu veux. Tu sais, le lit est assez grand pour trois.
- Ce n’est pas comme ça que je voyais les choses.
- Mehdi non plus mais je lui ai dit la même chose quand il m’a posé la question.
- Tu lui as dit quoi ?
- Que je t’aimais et que je ne voulais pas t’abandonner pour lui. Ce n’est peut-être pas facile pour vous mais je ne peux pas faire autrement.
- Et qu’est-ce qu’il a répondu ?
- Que c’était compliqué et qu’il était jaloux de toi.
- Moi, c’est pareil. C’est facile pour toi parce que tu nous aimes tous les deux, mais moi, c’est toi que j’aime, pas Mehdi. Tu dirais quoi si j’aimais Mehdi à la place de t’aimer ?
- Je n’en sais rien. L’idéal, ce serait que l’on s’aime tous les trois. Je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas aimer Mehdi et pourquoi Mehdi ne pourrait pas t’aimer.
- Oui pourquoi pas ? On pourrait même s’aimer tellement Mehdi et moi qu’on finirait par ne plus vouloir de toi et alors là, ce sera toi qui sera jaloux mais tu auras ce que tu auras voulu.
- Ce n’est pas impossible.
- Bon alors, on fait quoi concrètement ?
- Ce que tu veux. Je t’ai dis comment je voyais les choses. A toi de voir si tu es d’accord ou pas. Réfléchis bien.
- Oui et Mehdi, il est d’accord avec ça ?
- Demande-lui. C’est aussi bien que vous en parliez ensemble.
- Ok, répond-il en m’embrassant à pleine bouche. J’ai envie de faire l’amour avec toi maintenant ? On monte se coucher ?
- Oui.
Je vous remercie pour vos commentaires encourageants. Sachez que je viens les lire chaque semaine avant d'écrire la suite de l'histoire.
Je remercie tout spécialement Pat qui m'a fait découvrir "Plus belle la vie". Je connaissais la série pour en avoir entendu parler mais j'avoue que je ne l'avais jamais regardée. Ne sachant pas qui était Thomas et Florian, j'ai introduis ces deux prénoms sur le moteur de recherche de Google qui m'a immédiatement donné le lien vers les extraits du feuilleton. J'ai passé la nuit à récupérer le retard. Je ne résiste pas au plaisir de transmettre le premier extrait sur lequel je suis arrivé, celui que j'ai le plus apprécié.
Il n’est pas facile de s’y retrouver dans les arcannes de la justice. Bien que les tests aient révélé de manière incontestable que Mehdi était le père biologique de la petite, il n’en était pas le père légal, ce qui rendait ses actions en justice irrecevables. Une première procédure était donc nécessaire pour modifier l’acte de naissance de l’enfant. C’est désormais chose faite. Mehdi vient d’en recevoir la notification officielle. L’issue de cette première formalité ne faisait aucun doute, elle a néanmoins transformé instantanément mon ami qui a repris confiance en lui et en la justice. Il a décidé de se reprendre en main et de se mettre au travail. Il s’est inscrit à l’agence locale pour l’emploi et va faire des travaux de jardinage chez les particuliers.
Pour la suite, plusieurs dossiers sont lancés. Une décision devrait intervenir rapidement sur les droits de garde et de visites. Une action pour fausse déclaration est entamée par le procureur contre Sabine et Gérard. Enfin, il y a l’action entamée par Mehdi pour déchoir Sabine de ses droits parentaux. Je suis très sceptique quand à l’issue de ce procès. Ce sera un combat long et difficile dans lequel l’équilibre psychologique de Mehdi risque d’être mis à mal. Je crains que la procédure ne se retourne contre lui. Sabine met en doute sa capacité à exercer ses responsabilités paternelles. Chacun va devoir fourbir ses armes, développer ses arguments et trouver les failles de l’autre. Affaire à suivre, comme on dit.
Conséquence positive de la reconnaissance légale de sa paternité, Mehdi peut désormais voir sa fille. C’est accompagné de son avocat qu’il se rend chez Sabine pour la première visite. Il est à peine parti qu’Erwin vient sonner à la porte.
- Bonjour Erwin, ça va ?
- Salut. Il est parti Mehdi ?
- Oui, il est allé voir sa fille. C’est ça première visite alors il y va avec son avocat.
- Ah bon et il déménage quand ?
- Je ne sais pas, quand il aura trouvé quelque chose. Pourquoi ?
- Pour rien. Je me demandais seulement quand tu seras libre.
- Quand je serai libre ?
- Oui quand on pourra se mettre ensemble nous deux parce que tant qu’il est là, c’est gênant. Je n’ose pas venir.
- C’est pour ça que je ne t’ai pas vu de toute la semaine.
- Oui, je n’ai pas envie de le rencontrer.
- Il n’y a pas de raison, d’autant que ce n’est pas encore sûr qu’il s’en aille.
- Alors, c’est reparti entre vous-deux. Et moi, qu’est-ce que je deviens dans tout ça ?
- Ce que tu veux. Il n’y a rien de changé entre-nous. Tu es toujours le bienvenu.
- Comment, il n’y a rien de changé ? Et la nuit qu’on a passé ensemble, ça ne compte pas pour toi ?
- Si ça compte beaucoup. Tu n’imagines pas que je pourrais oublier cette nuit-là ?
- Ben, je ne sais pas vu que tu continues avec Mehdi.
- Ca n’a rien à voir.
- Comment ça n’a rien à voir ? Mais si tu es avec Mehdi, tu ne peux pas être avec moi.
- Et pourquoi je ne pourrais pas être avec toi. L’un n’exclut pas l’autre. Il faut que tu comprennes. J’aime Mehdi et je ne l’abandonnerai jamais, surtout pas maintenant qu’il a de gros problèmes et qu’il a besoin de moi.
- Ca va j’ai compris mais j’aurais espéré que j’aurai représenté plus pour toi.
Erwin a prononcé cette dernière phrase avec la gorge serrée. Son visage s’est décomposé. Je remarque qu’il retient ses larmes avec beaucoup de difficulté. Je m’approche de lui, le prend dans mes bras et l’embrasse.
- Tu représentes beaucoup pour moi. Je t’aime autant que Mehdi. Je ne veux pas te perdre. Le problème, c’est que je vous aime tous les deux, autant l’un que l’autre et que je ne veux pas choisir entre vous.
- Sauf que c’est avec lui que tu vis et que tu couches et que moi, je me retrouve tout seul.
- Ce n’est pas une fatalité.
- Comment ça ce n’est pas une fatalité ?
- Je veux dire que tu peux venir quand tu veux et que tu peux aussi coucher avec moi quand tu veux. Tu sais, le lit est assez grand pour trois.
- Ce n’est pas comme ça que je voyais les choses.
- Mehdi non plus mais je lui ai dit la même chose quand il m’a posé la question.
- Tu lui as dit quoi ?
- Que je t’aimais et que je ne voulais pas t’abandonner pour lui. Ce n’est peut-être pas facile pour vous mais je ne peux pas faire autrement.
- Et qu’est-ce qu’il a répondu ?
- Que c’était compliqué et qu’il était jaloux de toi.
- Moi, c’est pareil. C’est facile pour toi parce que tu nous aimes tous les deux, mais moi, c’est toi que j’aime, pas Mehdi. Tu dirais quoi si j’aimais Mehdi à la place de t’aimer ?
- Je n’en sais rien. L’idéal, ce serait que l’on s’aime tous les trois. Je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas aimer Mehdi et pourquoi Mehdi ne pourrait pas t’aimer.
- Oui pourquoi pas ? On pourrait même s’aimer tellement Mehdi et moi qu’on finirait par ne plus vouloir de toi et alors là, ce sera toi qui sera jaloux mais tu auras ce que tu auras voulu.
- Ce n’est pas impossible.
- Bon alors, on fait quoi concrètement ?
- Ce que tu veux. Je t’ai dis comment je voyais les choses. A toi de voir si tu es d’accord ou pas. Réfléchis bien.
- Oui et Mehdi, il est d’accord avec ça ?
- Demande-lui. C’est aussi bien que vous en parliez ensemble.
- Ok, répond-il en m’embrassant à pleine bouche. J’ai envie de faire l’amour avec toi maintenant ? On monte se coucher ?
- Oui.
Un grand merci à Jean. N'oubliez pas de lui laisser un message et de passer lui rendre visite sur
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Par Gaytan d'Ussex
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Publié dans : Histoires chaudes
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