Samedi 19 avril
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Mehdi (30)
Merci à tous les amis qui laissent chaque semaine un petit message à mon intention. Un merci tout particulier à Geoj
pour avoir signalé une erreur.
Tout spécialement pour Zicks : ton blog me manque, à quand le plaisir de te revoir en exhibition ? Pourquoi pas sur ce blog ou en illustration de l'histoire de Mehdi ?
Voici donc la suite de l'histoire.
Bisous à tous.
Jean.
Mehdi est tout rayonnant en rentrant de sa première visite auprès de sa fille. Il est intarissable, il veut tout nous raconter de ce premier contact qu’il a pu avoir au domicile de la mère et en présence de son avocat. Il nous montre les photos qu’il a prises avec l’appareil numérique. Il est plus que jamais décidé à avoir la garde de l’enfant. Il espère qu’il pourra bientôt venir nous la présenter. D’après son avocat, il pourrait recevoir rapidement le droit de l’emmener pendant quelques heures par semaine avant que la décision définitive concernant la garde de l’enfant ne soit prise. En effet, avant que le juge ne se prononce définitivement, il y a toute une procédure à suivre, avec enquête sociale pour vérifier quel parent offre le plus de garantie d’assurer à l’enfant une bonne éducation. Pour Mehdi, l’issue ne fait aucun doute.
- Quand je vois le bordel qu’il y a chez elle, le ménage qui n’est pas fait, le chien et le chat qui laissent des crasses partout, je suis sûr qu’elle n’a aucune chance de l’avoir.
- C’est à nous de faire la preuve qu’on est capable de faire beaucoup mieux qu’elle.
- Ce n’est pas difficile. Tu n’imagines pas comment il fait sale chez elle.
- Mais elle a l’avantage d’être la mère.
- Et alors ?
- Et alors, il y a des risques que le juge parte avec un préjugé favorable pour la mère, parce que traditionnellement ce sont les femmes qui s’occupent des enfants.
- Oui mais enfin, il y a femme et femme. Et une femme pareille, je ne suis pas sûr qu’il y en aurait beaucoup qui en voudrait pour mère.
- C’est pour ça que je dis qu’il faut qu’on prouve qu’on est plus à la hauteur qu’elle. Ce serait bien aussi qu’on trouve une femme qui pourrait venir s’en occuper pendant quelques heures. Ca rassurerait le juge à mon avis.
- Oui mais qui ? Ma mère, il ne faut pas y penser, autant la laisser chez Sabine alors. La tienne, elle est trop âgée. Ah, pourquoi pas la tienne, demande-t-il en regardant Erwin ?
- La mienne ? Il ne faut pas trop compter dessus. Elle n’est jamais là pour le moment. Depuis qu’elle s’est trouvé un nouveau mec, je ne la vois plus.
- On a le temps, on trouvera, dis-je. Si on buvait un verre à la santé de la petite. La première fois qu’elle voit son père, ça se fête, non ?
- Oui. Tu offres le champagne ?
- Je n’en ai pas au frais, mais il y a une bouteille de Clairette au frigo.
- La Clairette de Diez ? C’est aussi bon. Je vais la chercher.
- Non, ne bouge pas. J’y vais. Profites-en pour faire quelques câlins avec Erwin. Je suis sûr qu’il en meurt d’envie ?
- J’en meurs d’envie, de faire des câlins avec Mehdi ?
- Oui bien sûr. N’aie pas peur de le dire. D’ailleurs, c’est réciproque, Mehdi aussi meurt d’envie d’en faire avec toi. Pas vrai, Mehdi ?
- Pas vraiment, mais si tu le dis…
- Mais oui, je le dis. Allez, mettez-vous à l’aise.
Je ne sais absolument pas s’ils ont envie de se faire mutuellement des câlins, mais c’est mon désir qu’ils s’en fassent. J’ai peine à imaginer que je pourrais les aimer tous les deux, s’il n’y a pas un minimum d’amour entre eux.
Je me dirige vers la cuisine en pensant que je joue la mère maquerelle en voulant les acoquiner ensemble. Suis-je lucide ou machiavélique ? Un quinquagénaire ne retient pas des jeunes minets la bride sur le cou. Un jour ou l’autre, l’oiseau quitte le nid pour voler avec ses congénères. Ces garçons ont besoin de s’amuser avec des hommes de leur âge.
Quand je rentre au salon avec la bouteille. Les garçons discutent et rigolent comme des copains de toujours.
- On se demandait où tu irais dormir cette nuit, me dit Medhi.
- Où j’irai dormir cette nuit ?
- Oui puisque Erwin et moi on va dormir ensemble…
- Dormir, c’est une façon de parler, dis plutôt qu’on va baiser comme des bêtes…
- Oui, pas besoin de lui faire un dessin, il a compris. Donc toi, tu va coucher où ?
- Ce ne sont pas les possibilités qui manquent. La première, c’est que je suis très sympa et que je vais dormir dans mon bureau pendant que vous baisez dans mon lit. La seconde, je dors dans mon lit et, comme je suis quand même sympa, je vous laisse baiser dans une chambre d’ami. La troisième, je dors dans mon lit et, comme je sais que vous allez crier de plaisir pendant toute la nuit et que les cris vont traverser les murs et m’empêcher de dormir, je ne vous laisse pas la chambre d’amis et vous allez baiser chez Erwin. Il faut que je réfléchisse.
Les garçons continuent à rigoler
- Bon. On est sympa aussi, reprend Mehdi. On te laisse ton lit…
- Mais on le prend aussi, continue Erwin.
- Et on te prend en sandwich !
Tout spécialement pour Zicks : ton blog me manque, à quand le plaisir de te revoir en exhibition ? Pourquoi pas sur ce blog ou en illustration de l'histoire de Mehdi ?
Voici donc la suite de l'histoire.
Bisous à tous.
Jean.
Mehdi est tout rayonnant en rentrant de sa première visite auprès de sa fille. Il est intarissable, il veut tout nous raconter de ce premier contact qu’il a pu avoir au domicile de la mère et en présence de son avocat. Il nous montre les photos qu’il a prises avec l’appareil numérique. Il est plus que jamais décidé à avoir la garde de l’enfant. Il espère qu’il pourra bientôt venir nous la présenter. D’après son avocat, il pourrait recevoir rapidement le droit de l’emmener pendant quelques heures par semaine avant que la décision définitive concernant la garde de l’enfant ne soit prise. En effet, avant que le juge ne se prononce définitivement, il y a toute une procédure à suivre, avec enquête sociale pour vérifier quel parent offre le plus de garantie d’assurer à l’enfant une bonne éducation. Pour Mehdi, l’issue ne fait aucun doute.
- Quand je vois le bordel qu’il y a chez elle, le ménage qui n’est pas fait, le chien et le chat qui laissent des crasses partout, je suis sûr qu’elle n’a aucune chance de l’avoir.
- C’est à nous de faire la preuve qu’on est capable de faire beaucoup mieux qu’elle.
- Ce n’est pas difficile. Tu n’imagines pas comment il fait sale chez elle.
- Mais elle a l’avantage d’être la mère.
- Et alors ?
- Et alors, il y a des risques que le juge parte avec un préjugé favorable pour la mère, parce que traditionnellement ce sont les femmes qui s’occupent des enfants.
- Oui mais enfin, il y a femme et femme. Et une femme pareille, je ne suis pas sûr qu’il y en aurait beaucoup qui en voudrait pour mère.
- C’est pour ça que je dis qu’il faut qu’on prouve qu’on est plus à la hauteur qu’elle. Ce serait bien aussi qu’on trouve une femme qui pourrait venir s’en occuper pendant quelques heures. Ca rassurerait le juge à mon avis.
- Oui mais qui ? Ma mère, il ne faut pas y penser, autant la laisser chez Sabine alors. La tienne, elle est trop âgée. Ah, pourquoi pas la tienne, demande-t-il en regardant Erwin ?
- La mienne ? Il ne faut pas trop compter dessus. Elle n’est jamais là pour le moment. Depuis qu’elle s’est trouvé un nouveau mec, je ne la vois plus.
- On a le temps, on trouvera, dis-je. Si on buvait un verre à la santé de la petite. La première fois qu’elle voit son père, ça se fête, non ?
- Oui. Tu offres le champagne ?
- Je n’en ai pas au frais, mais il y a une bouteille de Clairette au frigo.
- La Clairette de Diez ? C’est aussi bon. Je vais la chercher.
- Non, ne bouge pas. J’y vais. Profites-en pour faire quelques câlins avec Erwin. Je suis sûr qu’il en meurt d’envie ?
- J’en meurs d’envie, de faire des câlins avec Mehdi ?
- Oui bien sûr. N’aie pas peur de le dire. D’ailleurs, c’est réciproque, Mehdi aussi meurt d’envie d’en faire avec toi. Pas vrai, Mehdi ?
- Pas vraiment, mais si tu le dis…
- Mais oui, je le dis. Allez, mettez-vous à l’aise.
Je ne sais absolument pas s’ils ont envie de se faire mutuellement des câlins, mais c’est mon désir qu’ils s’en fassent. J’ai peine à imaginer que je pourrais les aimer tous les deux, s’il n’y a pas un minimum d’amour entre eux.
Je me dirige vers la cuisine en pensant que je joue la mère maquerelle en voulant les acoquiner ensemble. Suis-je lucide ou machiavélique ? Un quinquagénaire ne retient pas des jeunes minets la bride sur le cou. Un jour ou l’autre, l’oiseau quitte le nid pour voler avec ses congénères. Ces garçons ont besoin de s’amuser avec des hommes de leur âge.
Quand je rentre au salon avec la bouteille. Les garçons discutent et rigolent comme des copains de toujours.
- On se demandait où tu irais dormir cette nuit, me dit Medhi.
- Où j’irai dormir cette nuit ?
- Oui puisque Erwin et moi on va dormir ensemble…
- Dormir, c’est une façon de parler, dis plutôt qu’on va baiser comme des bêtes…
- Oui, pas besoin de lui faire un dessin, il a compris. Donc toi, tu va coucher où ?
- Ce ne sont pas les possibilités qui manquent. La première, c’est que je suis très sympa et que je vais dormir dans mon bureau pendant que vous baisez dans mon lit. La seconde, je dors dans mon lit et, comme je suis quand même sympa, je vous laisse baiser dans une chambre d’ami. La troisième, je dors dans mon lit et, comme je sais que vous allez crier de plaisir pendant toute la nuit et que les cris vont traverser les murs et m’empêcher de dormir, je ne vous laisse pas la chambre d’amis et vous allez baiser chez Erwin. Il faut que je réfléchisse.
Les garçons continuent à rigoler
- Bon. On est sympa aussi, reprend Mehdi. On te laisse ton lit…
- Mais on le prend aussi, continue Erwin.
- Et on te prend en sandwich !
Un grand merci à Jean. N'oubliez pas de lui laisser un petit message.
Kiss à tous
Kiss à tous
Par Gaytan d'Ussex
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Publié dans : Histoires chaudes
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Communauté : Espace Gay Sexe
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